Change de regard sur ton féminin Redécouvre la Sororité Célèbre tes Passages de Vie Libère et expanse ta conscience Reprends ton Pouvoir

Comment j’ai retrouvé la liberté d’Etre, en apprivoisant mon Cycle

Dans l’article précédent, je te parlais de ces femmes (9 sur 10) qui souhaiteraient ne plus jamais avoir leurs règles afin de se sentir (enfin !) libres. Plus de contrainte, de protection plus ou moins confortable, de pilule, plus de douleurs, plus de SPM, plus d’humeurs changeantes, de remarques, de critiques, etc… la liberté quoi !

Avoue, l’espace de quelques secondes, tu as presque fermé les yeux et visualisé cette vie de liberté, l’énergie de cette jeune fille avant qu’elle n’ait sa ménarche (premières règles), et tu as souris.

Oui mais voilà. Ce scénario n’est pas réaliste du tout. Car, toutes les femmes sont réglées, cela fait partie de nos privilèges. Et ce, à partir d’environ 11 ans et pour une durée moyenne de 40 ans. Alors, nous avons deux solutions : soit subir, soit apprivoiser.

Jusqu’à mes 32 ans environ, j’ai subis mon cycle. C’est lorsque j’ai commencé à utiliser la coupe menstruelle que mon rapport à mes règles a commencé à changer. J’ai commencé à m’y intéresser, notamment avec l’arrêt de la pilule en vue d’une grossesse. Cela faisait plusieurs années que j’étais sous contraceptif hormonal et j’en subissais de nombreux effets secondaires. J’ai donc senti une vraie différence au fur et à mesure du temps qui passait après l’arrêt de la pilule et le retour d’un vrai cycle. La cup m’a permit de comprendre que mon sang n’avait pas d’odeur nauséabonde mais que c’était mes anciennes protections qui provoquaient cela, par exemple. Elle m’a permit également de voir la quantité de sang que je perdais vraiment chaque mois. Et elle m’a apporté une vraie liberté de mouvement, et du confort.

L’envie d’avoir un enfant m’a aussi amenée à me documenter sur de nombreux aspects sur le sujet, j’ai donc beaucoup lu mais aussi partagé et échangé sur cette thématique avec des filles comme moi, grâce à des forums sur Internet. Après la naissance de ma fille en 2011, s’est posé la question d’un nouveau contraceptif car je ne souhaitais plus d’enfant. Et, jusqu’à ce que mon mari opte pour la vasectomie, j’avoue que, entre des pilules qui me donnaient encore des effets secondaires que j’avais beaucoup de mal à gérer et un DIU en cuivre qui m’a fait vivre des hémorragies de dingue pendant les quelques mois où je l’ai porté, j’ai vraiment vécu un enfer.

Une fois la question de la fertilité réglée, il restait celle de vivre avec mes saignements mensuels et tout ce qui va avec, notamment le SPM….

A la découverte du fonctionnement de mon cycle de Femme

Quand j’étais au collège, on nous a parlé du système reproducteur humain, et tout était particulièrement mécanique et sans attrait. Dans ma lignée de Femmes, on ne parlait pas vraiment de tout ça non plus, et ma mère a fait activement partie de ces femmes qui ne voulaient pas de ce privilège. Aussi, ce sont mes lectures qui m’ont peu à peu amenées à voir mes règles autrement. Aujourd’hui, cela m’est tellement naturel que je ne saurais dire quand tout a vraiment commencé, mais je dirais peut être autour de 2012. Et ma rencontre avec Miranda Gray.

Son livre « La Femme optimale » a été pour moi, une véritable révélation. A sa lecture, j’ai compris que compter mes jours pour savoir quand mes lunes allaient arriver ne suffisait plus. Car j’ai compris que mon cycle ce n’était pas juste lorsque je saignais. Mais que cette phase là, menstruelle, n’était qu’une partie de celui-ci. Je connaissais la théorie de cycle physiologique, mais je n’avais jamais compris le cycle émotionnel et énergétique. La lecture de cet ouvrage m’a permit de comprendre que j’étais une femme différente tous les 5 à 10 jours, en fonction de la durée de mon cycle. Que ce dernier ne faisait pas toujours 28 jours pour tout le monde, mais qu’en moyenne il dure entre 23 et 35 jours, et que seulement 13 % des femmes ont un cycle de 28 jours. Il m’a surtout permit de comprendre les différentes capacités qui étaient les miennes tout au long de ce cycle, que l’on pouvait diviser en quatre phases plus ou moins équivalentes en terme de durée. Que c’était normal d’être fatiguée et de n’avoir envie de rien quand je saignais, qu’à d’autres moments j’étais plus dynamique et focus, ou encore plus ouverte aux autres, à l’écoute. Que cela jouait aussi un rôle sur mon intimité, ma sensualité. Et que tout cela était non seulement normal mais exploitable à l’infini pour me comprendre et m’organiser ! Et surtout, j’ai appris à  m’écouter.

Suivre mon cycle m’a en effet apporté une meilleure écoute de mon corps, de mes émotions, de mes ressentis, une déculpabilisation aussi. Sans oublier, une meilleure communication avec ma famille, mon mari, ses enfants, notre fille.

Petit à petit, j’ai constaté que mes douleurs étaient moindres. Que mon SPM était moins violent. que je vivais tout simplement mieux la période prémenstruelle et mes lunes. je ne dis pas que cela s’est fait du jour au lendemain. Ni même que j’arrive à exploiter totalement chacune des compétences optimales de chacune de mes phases. Mais je vois du mieux, et je ne suis pas la seule. Je suis plus douce avec moi, mon corps. Et, aujourd’hui, lorsque je suis dans mon premier jour et que j’ai un impératif que je ne peux reporter (clairement, lorsque j’ai une cérémonie d’union les mariés vont pas tout reporter parce que j’ai mes lunes 😅😅), je suis capable d’assurer mes tâches, sans l’aide d’un anti douleur, le temps de ma prestation. Et ça, c’est juste magique !

A la découverte de mon Féminin Sacré

Cela fait presque 15 ans que j’ai changé de regard sur mon Féminin, ma condition de Femme, ma spécificité, mes talents, et tout cela a commencé lorsque j’ai commencé à regarder et à vivre mes cycles différemment. Je suis aujourd’hui plus proche chaque jour de la dernière phase de mon cycle de vie, la Ménopause, et je suis bien plus sereine quant à cette perspective qu’il y a quelques années. Tout cela parce que grâce à l’apprivoisement de mon cycle menstruel, j’ai appris à en apprivoiser toutes les phases; Chaque mois mais aussi dans ma vie. Miranda Gray a été l’initiatrice pour moi, et depuis ce sont d’autres formations, livres et personnes que j’ai rencontrés pour en apprendre encore plus sur la magie du cycle féminin.

C’est un voyage fascinant, une expérience qui rend tout tellement plus simple à mes yeux.

Bien sur, tu me diras que c’est plus facile d’écouter son corps et notamment son besoin de repos, quand on travaille à son compte, et c’est totalement vrai. Je me sers de mon cycle pour organiser mon quotidien et cela le rend plus simple. Mais, je ne suis à mon compte que depuis peu. Jusqu’en 2018, je travaillais dans le public et j’avais un poste à responsabilité. je ne pouvais pas prendre de jour de congé lorsque j’avais mes règles. Toutefois, j’ai su adapter mes contraintes à mon cycle. Connaissant les moments où je pouvais être plus rapide, efficace, organisée, focus, je mettais mon énergie à fond dedans ce qui me permettait de ralentir lorsque j’en avais besoin et de faire le strict minimum. Cela m’a aussi permit de parler, d’expliquer ma façon de travailler à mon chef de service qui savait que quoiqu’il soit, le travail serait fait.

Depuis que je suis totalement à mon compte, il y a eut le confinement et cette année a été pour moi le début d’un nouveau voyage, logique, une nouvelle étape dans ma vie : celui de la découverte de mon Féminin Sacré. Et c’est parce que j’avais fait ce chemin avec mon cycle, que j’ai pu passer à l’étape d’après, plus profonde, de qui je suis et de quelle est ma mission de vie. Formations, initiations, découverte, shadow work font partie de mon quotidien depuis 3 ans maintenant et j’ai compris que je pouvais accompagner les Femmes à la découverte de leur nature profonde, notamment en passant par l’apprivoisement de leur cycle parce que, justement, j’avais suivi ce même chemin.

C’est pour cela que dans mes accompagnements on aborde forcément ta relation à ton cycle.

C’est pour cela que j’ai créé un programme en ligne qui s’appelle « Apprivoise ton cycle ».

Parce que je suis passée par là et que je peux t’accompagner sur ce chemin vers la découverte de la Femme puissante et unique que tu es.

Crédit photo : Or-photographie
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Nerf Pudendal : quand le honteux côtoie le sacré

Sais-tu où se situe, dans ton corps, le nerf honteux ?

Le nerf honteux est aussi appelé nerf pudendal, du latin « pudendus » qui signifie « honteux ». Ce nerf est l’un des principaux qui innerve le périnée, c’est-à-dire la zone entre le clitoris et l’anus (et entre le gland et l’anus pour l’homme) et relie les organes génitaux à la colonne vertébrale. Il a la particularité d’être le nerf le moins accessible de notre organisme puisqu’il est en profondeur, sous différentes couches de muscles et de ligaments. Il est amusant de constater qu’il prend sa source dans le « sacrum », qui veut dire « sacré ». Ainsi, dans notre corps le honteux côtoie le sacré…

Pour la médecine chinoise, le bassin est l’un des trois centres d’énergie les plus importants du corps, avec la cage thoracique et la tête. En énergétique comme dans les arts martiaux, ces trois centre sont nommés Dan Tian. Le Dan Tian inférieur est situé sous le nombril et réputé pour être une zone importante de concentration énergétique :  il est le centre du Qi du corps, la racine de la Vie.

Dans le « Livre du Centre de Laozi » il est décrit ainsi : « Le champ de cinabre (dantian inférieur) est la racine de l’être humain. Il est le lieu de stockage de l’essence et de l’esprit […]. Les hommes y stockent le sperme et les femmes le sang menstruel. Il règne sur la génération des enfants et est la porte de jonction du Yin et du Yang. Il se trouve à trois cun sous le nombril et est la racine des deux reins. »

Le Dan Tian est aussi connu dans l’hindouisme comme un chakra important. Les deux autres Dan Tian, se trouvent respectivement entre les deux yeux pour le Dan Tian supérieur, lieu d’ouverture et de transformation de la conscience, et au niveau du sternum pour le Dan Tian médian, siège des émotions.

 

Dans notre culture, le vocabulaire anatomique révèle, lui, un poids symbolique, une charge inconsciente où se heurtent de fortes contradictions. Dans notre lointain passé, la vie génitale et sexuelle concentrée dans cette zone relevait du sacré et était sujette à des transmissions mère-fille et des rites de passage qui formaient le socle de la communauté (on peut encore le voir dans certaines sociétés dites primitives).

Cette lointaine tradition a été recouverte par la longue période chrétienne caractérisée par le rejet du corps et tout particulièrement cette région et son activité. Et oui, il est honteux d’éprouver du plaisir….

 

A quoi sert le nerf pudendal ?

Il  a été récemment mis à jour que ce nerf joue un rôle très important dans la santé sexuelle des femmes. En effet, c’est par lui que le cerveau reçoit des informations sur le bien être de cette zone. Ainsi, si le vagin ou la vulve a subi un traumatisme (accouchement traumatique, épisiotomie, agression…), il peut stocker des messages de douleur et d’inconfort. Le nerf transmet ces informations au cerveau qui les renvoie au vagin et cela peut provoquer des problèmes de libido, d’orgasme voire d’engourdissement. Cela peut être une douleur constante, occasionnelle ou pendant les rapports. S’il y a engourdissement vaginal ou vulvaire, il est fort possible que le nerf soit bloqué. Ainsi, malgré une stimulation sexuelle, le cerveau ne parvient pas à transmettre de message du système nerveux au complexe clitoridien-vaginal et ne peut traiter les sensations physiques.

Ce nerf peut aussi se bloquer de différentes façons, position assise trop longue, inconfortable, mauvais positionnement lors d’un exercice physique…. Et provoquer ce que l’on appelle une névralgie pudendale également appelée « syndrome du canal d’Alcock ». Cette pathologie est encore mal connue car les symptômes se déclarent brusquement et le diagnostic peut être long à poser. En effet, on ne peut la déceler par les moyens d’imagerie classiques (scanner, IRM, radio, etc.) et le diagnostic est établi principalement sur la description des symptômes par le patient.

Le poids des mots…..le poids des maux…..

Depuis des siècles, notre éducation en tant que Femme a souffert d’une image salie, dégradante, humiliante et soumise. Notre rapport au corps a été complètement biaisé, surtout en ce qui concerne notre centre énergétique sacré, notre chaudron d’où provient toute création. Nous sommes Femmes Cycliques, Sensuelles, Emotionnelles. Nous avons en nous une source de Pouvoir infinie. Et il est grand temps de se la réapproprier.

Oui ! Il est temps de reprendre la voie de la transmission, afin que chaque Femme retrouve son Pouvoir Personnel et se libère. C’est ce que je te propose dans mes accompagnements, mes programmes en ligne, les cercles que j’anime.

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